Casemate 5: Le Luxembourg devient membre de la Confédération germanique et indépendant (1815-1867)

Le Congrès de Vienne (1815) fixe les frontières du nouveau Grand-duché et règlemente l’administration du pays et de la forteresse. La coexistence d’une garnison prussienne composée de 6000 hommes et d’officiers hollandais avec une population luxembourgeoise (4000) à l’intérieur de la forteresse prête à confusion, dans un pays d’environ 200.000 habitants, placé sous autorité hollandaise. De plus, un contingent fédéral indigène est stationné à Diekirch et à Echternach (1000).

La garnison est un facteur économique important pour la ville en plein essor. Des fanfares militaires contribuent largement à l’animation culturelle. Bien qu’il y ait des mariages entre des militaires et des Luxembourgeoises, la composition déséquilibrée de la population urbaine entraîne des conflits parmi les civils et les soldats.

Les fortifications délaissées par les Français sont rétablies et modernisées. À côté des nouvelles casernes, des hospices et des bâtiments militaires construits dans la forteresse, les forts de la ceinture extérieure (Thüngen) deviennent habitables et sont renforcés. Comme Mayence, Landau, Rastatt et Ulm, Luxembourg devient une des forteresses de la Confédération germanique. Grâce à sa situation exposée, proche de la France, elle jouit, dans les premiers temps, d’une estime considérable, illustrée par la provenance princière de ses gouverneurs. Les chemins de fer exigent la construction de forts modernes (Wedell). Toutefois, suite aux nouvelles techniques de l’artillerie, la forteresse devient moins stratégique.

Suivant la révolution belge, le traité de Londres définit les frontières actuelles du Grand-duché, en 1839. Ainsi, la partie wallonne est donnée à la Belgique. La région de Bitbourg fut déjà annexée à la Prusse en 1815. La population luxembourgeoise semble plus attirée par la destinée du nouvel état Belgique et beaucoup choisissent de s’installer de l’autre coté de la frontière.

Le G-D de Luxembourg devient membre de la Confédération germanique et indépendant (1815-1867)
Vase du Moulin avec une vue de la ville de Luxembourg par J.-B. Fresez, 1840 / IIIte Ansicht von Luxemburg, C.W. Selig, 1814 / Einlasskarte zur Promenade auf dem inneren Glacis, 1860-1867

Das Großherzogtum Luxemburg zwischen Deutschem Bund und Unabhängigkeit (1815-1867)

Der Wiener Kongress begründet 1815 das Großherzogtum Luxemburg, das unter holländischer Herrschaft steht und Mitglied des Deutschen Bundes wird. Die Festung hat für Preußen wegen ihrer exponierten Lage zu Frankreich einen hohen Wert. Die von den Franzosen vernachlässigten Festungsanlagen werden hergestellt und modernisiert. Die Eisenbahn bedingt den Bau neuester Forts. Die Festung unterliegt allerdings der rasanten Entwicklung der neuen Geschütztechnik und verliert zunehmend an strategischer Bedeutung.

Auch eine holländische Militärpräsenz ist in Stadt und Land merklich. Zusammen mit ehemaligen preußischen Soldaten bilden die holländischen Offiziere- Ulanen, Husaren und andere -das Bundeskontingent (1841). Sie werden zum Teil die luxemburgische Staatsbürgerschaft erwerben. Infolge der belgischen Revolution von 1830 fällt Luxemburg unter zwei Verwaltungen: die der Orangisten in der Festungsstadt und die der Belgier im Rest des Landes. Der Londoner Vertrag von 1839 legt Luxemburg als unabhängigen Staat in seinen heutigen Grenzen fest. Der wallonische Teil wird Belgien, das Bitburger war schon 1815 Preußen zugeschlagen worden.

Das 19. Jahrhundert steht auch für das aufblühende Bürgertum, zu dessen Porträtmaler Jean-Baptiste Fresez wird. Obwohl es zu Heiraten zwischen Angehörigen des Militärs und Bürgerinnen kommt, führt das neue Selbstverständnis zu Konflikten zwischen Soldaten und Zivilbevölkerung. Händel mit preußischen Soldaten sind an der Tagesordnung, manche werden sogar durch Duelle geklärt. Die Garnison ist ein wichtiger Wirtschaftsfaktor für die Stadt. Luxemburg wird 1842 Mitglied des Zollvereins und erhält so Zugriff auf Märkte, Kapital und Arbeitskräfte jenseits des Rheins. Nicht zuletzt durch die Eisenbahn siedeln sich neue Industrien an.

Das Großherzogtum Luxemburg zwischen Deutschem Bund und Unabhängigkeit (1815-1867)

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